Un travail “parfait” peut être perçu comme un échec

Un travail “parfait” peut être perçu comme un échec.

À Dubaï, j’accompagnais un vice-président marketing.
Profil “bleu” : carré, analytique, méthodique.
Son directeur général, lui, était “rouge” : rapide, direct, impatient.

Le DG lui dit : « Fais-moi un plan stratégique. »
Il s’exécute, travaille à fond, y consacre 5 jours… et produit un document complet, solide, précis.

Le feedback ?
👉 « Ce n’est pas ce que je t’ai demandé. »
👉 « Tu as perdu trop de temps. »

Résultat : déstabilisation totale.
Alors que le travail était, objectivement, impeccable.

Le problème n’était pas la compétence.
Le problème, c’était le style de communication.

Un “bleu” qui veut détailler et sécuriser.
Un “rouge” qui veut aller droit au but et obtenir du rapide.
Deux excellents profils… mais qui se percutent.

La leçon : en management, ce n’est pas seulement ce que tu produis qui compte.
C’est comment tu t’alignes sur les attentes, les codes et le rythme de l’autre.

Avant de se lancer, une simple question aurait changé l’histoire :
👉 « Qu’attends-tu exactement ? »
👉 « Combien de temps veux-tu que j’y consacre ? »

Un alignement de 2 minutes aurait évité 5 jours de frustration.

🔁 Si ce post t’a parlé, partage-le à un manager qui croit que la performance commence par l’alignement.

Suivez-moi,, pour d’autres contenus à la croisée du leadership, du collectif et du bon sens.