Le guide du self audit

Série : les meilleurs livres de business

 

« Pour améliorer la qualité, la performance et l’efficacité d’une fonction, outre l’introspection que peuvent mener ses membres, notamment son responsable, il existe 3 méthodes : le benchmarking, les enquêtes de satisfaction et l’Audit. » Voilà ce que nous dit Pierre Schick, co-auteur du livre ‘Le Guide du Self Audit’.

De nombreuses entreprises, à un moment de leur existence, font pratiquer un audit. C’est une action qui a toute son opportunité à certaines étapes de son évolution.

 

L’audit, c’est quoi au juste ?

La notion d’Audit remonte au temps des Romains, et même au 3ème siècle avant Jésus Christ. Les fonctionnaires en charge de la levée des impôts devaient rendre compte de leur tâche devant des ‘auditeurs’.

Au 19ème siècle, ce principe a été étendu aux activités de commerce et d’industrie.

De nos jours, cette discipline est devenue courante dans les entreprises.

 

Quand faut-il procéder à un audit ?

Quels sont ces cas où un audit a sa raison d’être ?

Nous savons tous qu’il est bon, en matière de management, d’analyser périodiquement ce qui fonctionne bien et ce qui ne fonctionne pas. Pourtant, la capacité d’analyse d’un certain nombre de managers laisse à désirer.

 

« Le guide de self audit » de Pierre Schick et Olivier Lemant propose une structure pour  savoir :

.              que faire au juste ?

.              comment le faire.

 

Qu’amène ce livre ? Une meilleure identification de ce qui fonctionne dans votre entreprise et de ce qu’il faudrait corriger. Et aussi, en fin du Guide de Self Audit, nous trouvons une méthode pour analyser les causes des contre-performances ou au contraire d’une situation fonctionnant comme il se doit.

 

Qui peut procéder à l’Audit interne ?

Comme l’indique le nom du livre, nous sommes ici dans une situation où l’audit peut être pratiqué en interne et non pas par un prestataire extérieur.

Pierre Schick nous dit qu’un audit interne « doit être rattaché à une personne ou une instance dont l’autorité lui assure le plus large domaine d’investigation, la liberté de son opinion, et la considération adéquate de ses recommandations ».

De ce fait, dans les grands groupes cette tâche de l’audit revient habituellement à la Direction Générale. Toutefois, ce peut être la fonction du Conseil d’Administration, d’une direction opérationnelle ou d’un comité d’audit.

Dixit Pierre Schick : « Le rattachement de l’Audit à la Direction Générale est la tendance actuelle (69,3 % en 2005). Ils ne sont pas tentés d’influencer les conclusions de l’Audit interne ou leur formulation. »

 

Le rôle de l’Audit

Olivier Lemant a identifié trois rôles pour le responsable de l’audit :

.              assurer que tous les risques sont identifiés et maîtrisés, et les directives appliquées

.              aller sur le terrain et établir le diagnostic de l’organisation et le bilan de la situation puis rapporter ses conclusions,

.              aller voir, éclairer le directeur et les responsables concernés, et les persuader de lancer les actions de progrès nécessaires.

 

Pratiques d’organisation communément acceptées

A partir d’un benchmark de plusieurs centaines d’entreprises, Schick et Lemant examinent comment les pratiques d’organisations ont cours dans celles-ci. En analysant ces cas d’école, il est ainsi possible de dresser ce qui pourrait être la situation optimale dans sa propre structure.

Citons les auteurs :

« L’Audit interne doit être jugé sur ses recommandations et non sur ses constats, et plus précisément sur les recommandations mises en œuvres. »

Tristan Ebel