Le jour où j’ai assumé une erreur en public…
C’était il y a quelques années.
Je venais de prendre un nouveau poste avec plus de responsabilités.
Beaucoup m’attendaient au tournant.
En réunion d’équipe, je présente une stratégie.
Claire, cadrée, ambitieuse.
Le plan semblait solide.
Et j’étais convaincu d’avoir pensé à tout.
Sauf que…
Quelques semaines plus tard, les premiers signaux faibles apparaissent.
Les chiffres ne suivent pas.
L’équipe se démobilise.
Et je sens que je me suis trompé.
Pas sur l’intention.
Mais sur l’exécution.
J’avais mal anticipé certains effets de bord.
Et surtout : je n’avais pas assez écouté ceux qui m’avaient alerté en amont.
Alors je convoque une nouvelle réunion.
Et je fais ce que peu de managers osent faire :
👉 J’ai dit « Je me suis trompé. »
Pas en m’excusant 15 fois.
Pas en me flagellant.
Juste :
« J’ai pris une décision. Elle n’a pas donné les effets attendus.
Voilà ce que j’ai appris. Voilà comment on va corriger. »
Silence dans la salle.
Puis… du respect.
C’est là que j’ai compris un truc :
👉 Un bon manager n’est pas celui qui a toujours raison.
👉 C’est celui qui a le courage de corriger le tir… sans ego.
Depuis ce jour, j’ai gardé une règle :
➡️ L’exemplarité ne se décrète pas.
➡️ Elle se prouve.
Surtout dans les moments inconfortables.
Et je peux te le dire :
Ce jour-là, j’ai peut-être perdu un peu de certitude…
Mais j’ai gagné beaucoup de confiance.
Celle de mon équipe.
🔁 Si tu penses que le leadership commence quand on ose dire « j’ai eu tort », partage ce post à quelqu’un qui l’incarne.
Suis-moi, Tristan Ebel, pour plus de récits à la croisée du courage, du collectif et du bon sens.




